Du mardi 28 juin au dimanche 3 juillet...
Après la chaleur des grands parcs nationaux, la température de San Francisco nous a un peu pris de court. Nous n'avions pas prévu de revêtir mouffles, bonnets et doudounes. Nous avons même du avoir recours au magasin de sport le plus proche pour trouver quelques pelures supplémentaires. La ville pourrait revendiquer le titre de Ville des vents... froids !
Comment décrire les impressions multiples que réserve cette citée grouillante de vie et de bruits aux multiples visages.
Il y a bien sûr d'abord le Golden Gate Bridge qui ferme la magnifique baie, même s'il se cache le plus souvent derrière le fog local toujours très présent.
Et puis l'inénarrable grincement des freins en bois du Cable Car qui monte et descend les nombreuses collines vertigineuses qui constituent la ville.
Des rues tellement en pente que Lombard Street a dû être aménagée avec des lacets (au milieu des hortensias en fleurs) pour permettre aux autos de descendre (sans dépasser 5kms/h).
Le meilleur moyen de découvrir la ville est incontestablement d'y flâner à pied (82 kms en quatre jours !...) en faisant bien attention de ne pas tomber puisqu'on a toujours le nez en l'air en train d'admirer les façades de magnifiques demeures qui sont aussi un des grands charmes de SF.
Celles-là, on les appelle les Painted Ladies...
Il y a aussi le tristement célèbre et redoutable pénitencier d' Alcatraz au milieu de la baie.
Des cellules de 3 mètres sur 1,5 mètre !!!...
Al Capone y a passé quatre ans et demi... (et d'autres beaucoup plus).
En rentrant d'Alcatraz, à la tombée de la nuit, on jouit de belles perspectives sur SF...
Il ne faut pas oublier que San Francisco est aussi le berceau du mouvement Beatnik des années cinquante, initié par l'écrivain d'origine québecoise Jack Kerouac puis du mouvement hippie qui lui a succédé dans les années soixante.
Et pour finir, nos copines les otaries (sea lions).
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A suivre...